Accueil La vie au CFA Témoignages Témoignage Crèche municipale de la Borde
La crèche de la Borde est une crèche collective rattachée à la Mairie d'Orléans, elle compte 55 places et est composée de 3 unités de vie : petits, moyens et grands.
Notre équipe est composée de 20 personnes organisées autour du bien-être des enfants.
Les grandes lignes directrices de notre établissement sont : le développement de la motricité libre pour les plus petits, la formulation positive, la communication gestuelle, le développement de l’autonomie. Les projets que nous mettons en place s’articulent autour de ses points.
Une personne référente accompagne toujours le même groupe d’enfants. Nous nous inspirons également de la pédagogie Montessori avec des ateliers de vie quotidienne.
Nous avons fait partie des 1ère structures à suivre le CFA Orléans Métropole dès l’ouverture du CAP Accompagnant Educatif à la Petite Enfance il y 6 ans.
Pour la Mairie d’Orléans, recruter par apprentissage correspond à une envie de former, de participer à la formation des jeunes pour faire de futurs agents avec des qualités et aptitudes attendues par un établissement tel que le nôtre. En effet, après avoir obtenu leur diplôme, la plupart des apprenties ont été recrutées par une des crèches de la ville d’Orléans.
Chaque année, la Mairie d’Orléans nous demande si nous avons le projet de recruter par apprentissage : chaque structure se positionne en fonction de ses besoins.
Notre établissement fait ce choix chaque année, nous souhaitons vraiment former de futures professionnelles de la petite enfance. Nous prenons notre rôle très au sérieux.
Participer à la formation des jeunes est important pour nous car nous savons que si l’apprentie est recrutée après l'obtention de son diplôme, elle aura déjà acquis les bases du métier et nos méthodes de fonctionnement. Il est aussi important que nos apprenties adhèrent aux grandes lignes de notre projet de structure : chaque enfant est une énigme, il faut savoir prendre en compte tous ses besoins. C’est vraiment ce que nous souhaitons transmettre.
Chaque année nous recevons des stagiaires pour diverses formations (auxiliaire de puériculture, CAP AEPE, infirmière, puéricultrice, psychomotricien...) Nous ne pouvons pas dire oui à tout le monde car cela demande un vrai accompagnement et engagement de notre part. Nous pouvons accompagner 2 personnes maximum en même temps.
Il est important pour nous de participer à la formation des jeunes : en tant que professionnels, nous avons la responsabilité de former et de transmettre nos compétences.
Au départ, un peu oui car c’était nouveau. Nous avons fait partie des 1ères entreprises à se lancer dans la formation proposée par le CFA Orléans Métropole.
Aujourd’hui, nous avons évolué dans nos méthodes de suivi et d’accompagnement de nos apprenties : nous avons pris confiance en nous.
Le jour de l’arrivée de notre apprentie, nous prenons le temps d’échanger lors d’un 1er entretien. Nous établissons ensemble des objectifs à atteindre.
Le 1er mois, voire le 1er trimestre, est vraiment basé sur de la découverte et de l’accompagnement pur. L’apprentie suit sa tutrice pour mieux appréhender le déroulement d’une journée. La tutrice prend le temps de décrire chaque geste et chaque situation.
Des points et bilans sont réalisés tout au long de la formation. Nous pensons que ces temps d’échanges sont très importants et nous permettent d’ajuster l’accompagnement.
Lorsque l’apprentie prend confiance en elle, elle va aller travailler dans les autres unités de vie afin de découvrir toutes les facettes du métier en fonction des âges. Dans chaque unité, une personne référente est nommée pour prolonger l’accompagnement de l’apprentie.
L’apprentissage est une vraie plus-value pour une entreprise, si et seulement si c’est un choix bien réfléchit. Il faut savoir mesurer si le tuteur aura suffisamment de temps à accorder à l’apprentie, est-ce que l’accompagnement sera suffisant ?
Le projet doit être réfléchi en amont pour apporter la meilleure expérience au tuteur et à l'apprenti.
Depuis l’ouverture du CAP Accompagnant Educatif à la Petite Enfance par apprentissage au CFA Orléans Métropole j’ai eu le besoin de me positionner en tant que tutrice d’apprentie. En effet, lorsque ma direction m’a proposé d’accompagner des apprenties j’étais à un moment de ma carrière où j’avais besoin de me remettre en question, en action : ce projet est tombé à pic !
Au fil des ans, j’évolue dans mon travail mais aussi dans mon accompagnement auprès des jeunes que nous accueillons.
Je suis ravie d’être devenue tutrice de jeunes en apprentissage. Cela m’a apporté un regain d’énergie, une nouvelle vision de mon travail !
C'est une expérience très valorisante. Je sens la montée en compétence et en autonomie de Fanny. Elle débute la prise en charge d’un petit groupe d’enfants et doit pouvoir proposer des activités en adéquation avec les âges des d’enfants.
Je vois aussi que j’évolue dans l’accompagnement : mes explications sont plus précises et claires. J’ai évolué dans mon organisation et dans ma façon de manager l’apprentie. J’ai aussi appris à m’adapter en fonction de la personne et de ses besoins. Par exemple, pour Fanny nous devons travailler sur sa timidité et sa confiance en elle.
Il faut faire preuve d’une grande patience et de beaucoup de pédagogie. Il faut également avoir des capacités d’organisation afin de pouvoir gérer son travail et organiser le travail d’une autre personne.
Le tuteur doit être capable de prendre du recul et doit être capable de se remettre en question lorsque cela est nécessaire. Néanmoins, l’apprenti est l’acteur principal de sa formation, tout ne repose sur les épaules du tuteur.
Tout part de l’apprentie : ses besoins, ses envies, ses objectifs et des points qu’elle doit travailler.
Nous montons donc conjointement un programme de progression. Fanny a par exemple des objectifs à remplir par période. Nous avons établi un parcours de progression: participation aux transmissions, participation aux temps de repas, accueil des parents, mise en place d’ateliers par groupe d’enfant et surtout savoir expliquer les objectifs pour chacune de ses actions, le pourquoi de l’action. Nous lui demandons de faire des observations écrites. Nous lui proposons également d’aller travailler sur les autres unités de vie.
En toute fin de parcours de formation, nous avons pour habitude de positionner les apprenties sur des remplacements afin qu’elles puissent prendre de l’autonomie et être prête à basculer du côté professionnel. Au final, elles sont déjà des professionnelles en fin de formation c’est juste le statut qui va changer !
Notre équipe est très investie dans l’accompagnement des apprenties, nous nous donnons aussi le droit de faire évoluer notre façon d’accompagner d’année en année, modifier ce qui n’a pas été… En résumé, apprendre à s’adapter à chaque personne !
J’attends d’elle qu’elle mette en application toutes les choses que je lui montre, que je puisse voir qu’elle m’écoute et qu’elle me fasse confiance.
J’attends d’elle qu’elle impulse des idées, qu’elle arrive à exprimer ce qu’elle a envie de faire avec les enfants puis qu’elle puisse expliquer pourquoi, quels sont les objectifs de ses projets….
Mon rôle de tutrice est d’accompagnée Fanny dans sa montée en compétences, lui montrer les progrès qu’elle a fait depuis son arrivée dans notre établissement. Mon but est qu’elle soit fière d’elle et du chemin parcouru ensemble.
J’ai toujours très envie de continuer à accompagner des apprenties !
A la fin de ma 3ème j’ai rencontré des difficultés pour trouver la formation qui correspondait à mon projet professionnel. En effet, je souhaitais travailler dans le social mais mon projet était un peu flou, notamment au niveau du public avec lequel j’étais le plus à l’aise (personnes âgées ou petite enfance). J’ai donc souhaité obtenir un BAC Accompagnement, Soins et Services à la Personne. Il n’y avait pas assez de place donc j’ai été dirigée vers un BAC Services de Proximité et Vie Locale que j’ai choisi d’arrêter car il ne correspondait pas à mon projet professionnel. Je suis sortie du système scolaire et j’ai fait le choix de travailler. J’ai eu un poste en maison de retraite, puis en foyer pour adultes en situation de handicap puis j’ai effectué un service civique d'un an en école maternelle. Cela a été la révélation : je sais maintenant que je souhaite travailler avec les enfants !
L'apprentissage est pour moi la meilleure façon d’apprendre tout simplement ! Surtout pour les personnes comme moi qui ont besoin de pratiquer pour apprendre un métier. Etant de nature timide et un peu réservée, l’apprentissage me permet de travailler sur ces axes d’améliorations au quotidien tout en concrétisant mon projet professionnel. Je sais que je dois sortir de ma zone de confort !
Le fait de revenir à l’école, même en CFA, a été un peu difficile pour moi mais j’ai mesuré la chance que j’ai eu de trouver un employeur : c’est une vraie chance pour mon avenir !
L’intégration en entreprise s’est très bien passée. Ma tutrice est vraiment à mes côtés. Ma timidité est mise de côté et j’arrive à aller aux contacts des parents, des équipes…Après l'obtention de mon CAP, je souhaite passer le concours pour devenir ATSEM. Le CAP AEPE est donc une 1ère marche pour atteindre mon projet professionnel.
L’apprentissage en CAP Accompagnant Educatif à la Petite Enfance est un accomplissement après plusieurs années d’hésitation. Je suis enfin là où je voulais être, à ma place !
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